Aujourd'hui, un sujet léger: la culpabilité!
Comme je l'ai déjà expliqué, celle qui déconne dans le couple, c'est moi. Et je m'en veux, à double raisons:
Déjà, j'en veux à mon corps. Sans déconner, y'a pas idée de laisser des parties de son endomètre se développer ailleurs que dans son utérus, depuis des années, pour que ça laisse bien le temps de tout pourrir mon intérieur! Et sans que je ne m'aperçoive de rien en plus. Résultat, je suis stérile, chouette.
Et surtout, je m'en veux parce qu'à cause de moi, Toto il aura peut être jamais d'enfant. Alors que c'est son rêve. Depuis que le connais, ça n'a jamais été un secret. Je crois qu'il est né avec le gène de la paternité.
Je me rappelle d'une conversation au début de notre relation, alors qu'il avait presque pas de poils au menton, où on parlait de l'avortement. Je lui disais que si jamais je tombais enceinte (ah ah ah), je me faisais avorter car je ne savais pas où cette relation nous mènerait. Il m'a répondu "non, tu le gardes et tu me le donnes, t'auras qu'à partir".
Ce même Toto qui s'occupe de tous les gamins où on passe, que les gens me disent "alors, tu lui en fais un quand????" (et mon poing dans ta gueule, tu le veux maintenant ou maintenant?!).
C'est moi la coupable, pourquoi devrait-il en supporter les conséquences? Soit, il m'a épousé pour le meilleur et pour le pire, mais s'attendait-il à ce que le pire soit que son rêve ne se réalise pas?
Et cette peur, constante et latente depuis janvier...et si...et s'il décidait que d'aller se branler au labo pour faire peut-être un gosse ça valait pas la peine, surtout que y'a des milliers de nanas sans problème de par le monde? Que la Lulu, elle a qu'à se la carrer au cul son infertilité, que lui, son bébé, il va le faire à la roots, à 2 et sans médecins, infirmières, biologistes ou je ne sais qui encore?
Et si je me retrouvais seule, à 32 ans, en sachant que je n'aurais certainement jamais d'enfant?
Déjà, j'en veux à mon corps. Sans déconner, y'a pas idée de laisser des parties de son endomètre se développer ailleurs que dans son utérus, depuis des années, pour que ça laisse bien le temps de tout pourrir mon intérieur! Et sans que je ne m'aperçoive de rien en plus. Résultat, je suis stérile, chouette.
Et surtout, je m'en veux parce qu'à cause de moi, Toto il aura peut être jamais d'enfant. Alors que c'est son rêve. Depuis que le connais, ça n'a jamais été un secret. Je crois qu'il est né avec le gène de la paternité.
Je me rappelle d'une conversation au début de notre relation, alors qu'il avait presque pas de poils au menton, où on parlait de l'avortement. Je lui disais que si jamais je tombais enceinte (ah ah ah), je me faisais avorter car je ne savais pas où cette relation nous mènerait. Il m'a répondu "non, tu le gardes et tu me le donnes, t'auras qu'à partir".
Ce même Toto qui s'occupe de tous les gamins où on passe, que les gens me disent "alors, tu lui en fais un quand????" (et mon poing dans ta gueule, tu le veux maintenant ou maintenant?!).
C'est moi la coupable, pourquoi devrait-il en supporter les conséquences? Soit, il m'a épousé pour le meilleur et pour le pire, mais s'attendait-il à ce que le pire soit que son rêve ne se réalise pas?
Et cette peur, constante et latente depuis janvier...et si...et s'il décidait que d'aller se branler au labo pour faire peut-être un gosse ça valait pas la peine, surtout que y'a des milliers de nanas sans problème de par le monde? Que la Lulu, elle a qu'à se la carrer au cul son infertilité, que lui, son bébé, il va le faire à la roots, à 2 et sans médecins, infirmières, biologistes ou je ne sais qui encore?
Et si je me retrouvais seule, à 32 ans, en sachant que je n'aurais certainement jamais d'enfant?
Ton article me touche au plus haut point. Moi aussi je m'en veux, tout les jours. J'en ai parlé à mon chéri, il veu être papa oui mais il veu l'être avec moi ! Ton chéri t'aime et il est prêt j'en suis sur à endurer tout ca pour avoir un bébé AVEC TOI ! Courage lulu, tu l'aura ton bébé avec ton toto.
RépondreSupprimerMoi mon mari je l'ai pas choisi, l'amour m'est tombé dessus comme la famine sur le monde (sinon j'en aurais pris un distingué, pas un shrek) j'ai de la chance, il est trop gentil, et il est beau en plus. Bon, il peut pas me faire d'enfant, mais ça c'est un détail! Et puis j'ai épousé le forfait mari gentil/ pas de bébé/pète au lit/fait des pancakes le jeudi matin, j'en changerais pour rien au monde, et je pense que pour vos hommes c'est exactement pareil! Des bises les filles!
RépondreSupprimerTa crainte est partagée par toutes les personnes subissant l'infertilité mais ton homme t'a choisie toi et il t'aime. Parle de tout ça avec lui, il arrivera peut être à te rassurer.
RépondreSupprimerCe que tu vis est très dur, courage... bises
Si j'essaye d'être rationnel, je sais que vous avez raison et qu'il va pas partir avec la 1ère pétasse venue.
RépondreSupprimerSauf que souvent, si ce n'est tout le temps, mon côté irrationnel dit à son pote le rationnel "Ta Gueule" et il gagne!
Oh put', j'ai l'impression d elire ce qu'il y a dans ma tête. Moi aussi mon homme il a la paternité en lui, et quand il avait tout juste 3 poils au menton il m'avait sorti la même réflexion que le tien au sujet de l'avortement!
RépondreSupprimerAu final mes inquiétudes qu'il parte faire un bébé 100% naturellement se sont atténuées, même si quand je lui inflige tous ces examens médicaux j'ai souvent peur qu'il se casse tellement il en a marre. Mais bon on essaie de se raisonner , car on se dit que si on lui fait une crise parce qu'on flippe qu'il se casse on lui donne encore plus de raisons de se casser. Je crois que nos hommes peuvent supporter beaucoup d'aléas de la vie parce qu'ils savent que nous n'y sommes pour rien si nous sommes infertiles, mais ce qu'ils ont plus de mal à supporter c'est qu'on soit chiante.
Bon courage.
Bises
Tu as entièrement raison Rose...et dieu sait que je peux être TRES chiante parfois!
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